Chaque année, comme tous les Etablissements Publics de Coopération Intercommunales, nous présentons un rapport d’activité à nos communes membres. Le développement durable est un principe de gouvernance qui articule trois dimensions tant scientifiques que qualitatives et éthiques : la transversalité, la participation la coopération et l’évaluation. Ce rapport est la mise en oeuvre d’une des prescriptions essentielles du développement durable, l’évaluation.
Les EPCI sont des structures en construction qui portent des projets à l’échelle de territoires en mutation. Le calendrier politique n’est pas le même calendrier économique. Il y a un temps pour changer une ampoule d’éclairage, un temps pour remplacer un lampadaire, un temps pour créer une route. L’unité est celle de la durée du mandat, mandat confié par les citoyens, qui évaluent par leur vote le travail accompli. Les changements s’accélèrent aussi, chaque année, nous avons à rendre compte de notre activité aux élus qui nous ont désignés.
Parce que les découvertes scientifiques, les progrès technologiques, les avancées sociétales modifient les besoins, les attentes, donnent des moyens supplémentaires, différents, l’organisation politique ne peut pas rester la même et la question des territoires pertinents pour l’organisation pratique des services publics se pose acuité. Parce que l’équilibre de la nature est bouleversé, que la conservation de l’espèce humaine est en question, les notions de préservation et de protection au sein des territoires sont devenues une nécessité, une obligation.
La notion de développement durable souffre de ses multiples reprises et usages qui contribuent à rendre son interprétation locale difficile. L’écologie, science globale des relations des organismes avec leur monde extérieur environnant est apparue en 1866. Le développement durable emprunte l’approche systématique de l’écologie scientifique. Il peut être compris simplement en tant qu’objectif de politique territoriale.
Jean Claude TOURNAYRE
Président